Colombia, let's dance Salsa!!
Quoi de mieux qu’une petite ile paradisiaque thaïlandaise pour passer les derniers jours de 2010 ? Direction Koh Pha Ngan, ou nous avons trouvé un petit bungalow avec terrasse (et hamac J) non loin de la plage. Au programme : plage, hamac, cocktails/apéro & crazy parties ! Le seul point noir au tableau, c’est que pour le moment on est sans-amis… Il va falloir remédier à ça rapidement !
Après un mois assez intense en Inde, il est temps pour nous de poursuivre notre route, et de continuer nos aventures un peu plus loin. Nous avons donc embarqué à Calcutta, à bord de notre avion à destination de la Malaisie.
Un gros pincement au cœur de quitté ce pays, mais un soulagement de revenir dans un monde plus « normal ».
Escale a Kuala Lumpur le temps de déposer nos passeports à l’ambassade de Thaïlande, de régler quelques formalités administratives et de boire quelques verres avec Willi, un pote de Peich.
Changement de décors radical puisque nous avons levé le camp pour Bénarès. Arrivée à 4h du mat à la gare grouillante de monde, nous avons immédiatement réalisé que cette ville ne dort jamais et que les prochains jours allaient être intenses.
Appelée au fil des siècles Kashi (Cité de la vie), puis Bénarès, Vanarasi est l'une des plus anciennes cités au monde et l'une des grandes villes saintes de l'Inde. Les gens y viennent des quatre coins de l'Inde avec chacun une raison personnelle: mariage, baptême, prières, crémation d'un proche, ou bien l'attente de leur propre mort. En effet, selon la religion hindoue, le fait de mourir à Vanarasi et de se faire incinérer au bord du Gange, permettrait à l’âme humaine d’anéantir le cycle des réincarnations et d’accéder au Nirvana.
C'est donc assez impressionant de se ballader dans cette ville, mais ce n'est pas glauque du tout. Chacun vit a sont rythme, au bord du Gange. Certains fument, se prelassent, attendent, font leur lessive, se lavent, discuttent alors que 100 metres plus loin se tient le ghat (escaliers aqui bordent le fleuve et ou se deroule la vie quotidienne et les ceremonies religieuses) des cremations. L'ambiance change radicalement puisqu'il y a des corteges funeraires un peu partout, en attente d'un bucher.
On se croirait dans un autre monde: les morts, en fonction de leurs castes et de l'argent de la famille, sont enveloppés de tissus aux couleurs rouges et or, transportés dans toute la ville sur des civières en bambous, plongés légèrement dans le Gange, puis mis sur des bûchers. La crémation commence, elle dure entre deux et trois heures. Les femmes n'ont pas le droit d'être présentes car trop émotives et des larmes qu'elles verseraient lors de la crémation empêcheraient l'âme du defunt de regagner paisiblement le nirvana. Autrefois, il est même arrivé à quelques veuves de s'imoler, accablee par la perte non seulement d'un mari mais de leur place dans la societe. Les hommes se rasent le crâne en signe de deuil et s'habillent en blanc.
Seules les personnes considerees comme pures ne sont pas brulees : les hommes saints (Saddhu), les enfants de moins de 10 ans, les femmes enceintes, les lépreux et les personnes mortes d'une morsure de cobra. Ils sont lestés et jetés directement dans le Gange. Parfois les corps remontent à la surface...
Finalement, meme si cette ville est assez dure, le spectacle quotidien qu'elle propose est captivant.
Située à une heure au sud de Rishikesh, la ville d'Haridwar attire de nombreux pèlerins indiens pour les cérémonies quotidiennes du Ganga Aarti (adoration du fleuve). Ainsi, à la tombée de la nuit des milliers d’indiens se rassemblent sur les ghats le long du Gange. Les cloches se mettent à sonner, la musique de méditation emplit les haut-parleurs, et des enfants passent parmi les fidèles avec des coupes de feu pour permettre aux pèlerins de se bénir.
Nous nous sommes posées parmi eux et avons apprécié la scène : certains allument des torches, d’autres prient, pendant que d’autres des corbeilles en feuilles garnies de pétales de fleurs et d’une bougie sur le flot du fleuve. Ce rituel ancestral a préservé aujourd’hui toute sa puissante et nous a ému.
Après avoir remonté le Gange en Jeep sur une quinzaine de kilomètres, nous avons embarqué à bord de notre raft équipées comme des pingouins. :) Accompagnées de deux australiens et de trois indiens, nous avons ensuite descendu le cours du fleuve pendant plus de deux heures. Sensations fortes et gros fou-rires car nous avons tous finis dans l’eau (glaciale). Nous sommes revenues musclées et purifiées…
PS : Non, cest un mythe, le Gange n'est pas sale !!! En tout cas, pas a la source ;)
Depuis le séjour des Beattles dans un ashram local à la fin des années 60, Rishikesh s’est autoproclamée capitale mondiale du yoga et de la méditation. Cette petite ville, perchée au milieu des collines au pied de la chaîne Himalayenne et traversée par le Gange, nous a séduite pour son atmosphère détendue. Nous sommes donc restées trois jours, le temps de mettre à l’épreuve notre « souplesse » pendant les cours de yoga, de nous défouler lors d’une cession rafting et de faire quelques treks dans les bois alentours.
Beaucoup de gens viennent ici pour s’imprégner de la spiritualité indienne, et séjournent dans les nombreux ashrams de la ville… Pas étonnants que la majorité des touristes rencontrés étaient assez perchés …. ;)
Apres avoir esquivé plusieurs arnaques (tant bien que mal), nous avons décidé d’oublier la visite de la ville et d’aller se réfugier dans un cinéma local, histoire de ne pas quitter l’Inde sans avoir vu un des fameux Bollywood. Moyennant 30Roupies (50cents), nous avons assisté à un spectacle de trois heures à la fois typique et drôle.
Malgré le scénario très classique (histoire d’amour entre un homme et deux femmes mise en danger par un gang de loubards), les effets spéciaux à très petits budgets et les chorégraphies quiquiches à répétition, le film (en hindi of course) nous a beaucoup fait rire….
Les indiens, qui se sont battus à l’entrée pour être sur d’avoir une place, ont suivi le film très attentivement : en huant les méchants, encourageant le héros et se réjouissant des scènes à l’eau de rose. Bien loin du cinéma occidental où le silence est de rigueur !
La légende dit que Karni Mata, qui vécu au XIVème siècle, pria Yama, le dieux de la mort, de rendre la vie au fils d'un conteur. Devant son refus, Karni Mata réincarna tous les conteurs défunts en rats, privant ainsi Yama d'âmes humaines. 
A une bonne centaine de km du Pakistan, nous nous sommes arrêtées à Jaisalmer, la ville dorée. 
Aller-Retour à Ranakpur pour visiter un des principaux temples de la religion Jaïn. Erigé au milieu de la jungle, ce temple est uniquement construit en marbre blanc. Il est soutenu par 1444 colonnes finement sculptees et toutes différentes.